Accueil » Santé » NORD-KIVU : Nyiragongo en crise ; comment la surpopulation dans les camps accélère la propagation du Mpox

NORD-KIVU : Nyiragongo en crise ; comment la surpopulation dans les camps accélère la propagation du Mpox

by Zionews

Dans la province du Nord-Kivu, la montée des cas de variole du singe ou Mpox est étroitement liée aux conditions de vie dans les camps de déplacés, en particulier dans la zone de santé de Nyiragongo.

Selon le Docteur Pierre Olivier Ngadjole, conseiller santé pour l’ONG Medair, Nyiragongo est la région la plus touchée par cette épidémie, et les camps de déplacés y jouent un rôle central dans la propagation de la maladie.

Le docteur Ngadjole a expliqué que la situation dans ces camps est particulièrement préoccupante en raison de la promiscuité extrême. Les camps abritent souvent entre 10 et 15 personnes par ménage, créant des conditions de vie très denses.
Cette concentration élevée de personnes favorise une transmission continue du virus, qui se propage principalement par contact direct.
Les conditions d’hygiène dans ces camps sont souvent insuffisantes, ce qui contribue à l’aggravation de la situation sanitaire.

En effet, la transmission de la variole du singe est facilitée par le manque de mesures sanitaires adéquates et d’infrastructures appropriées.
La promiscuité et les conditions précaires dans lesquelles vivent les déplacés exacerbent la propagation de la maladie, rendant les épidémies quasi permanentes.
Le docteur a également indiqué que ces conditions difficiles sont directement liées à la vulnérabilité accrue des populations déplacées face à cette épidémie.

La situation est d’autant plus complexe que les conditions de vie dans les camps ne permettent pas toujours une mise en œuvre efficace des mesures de prévention nécessaires pour contrôler la propagation du virus.
Les efforts pour améliorer l’hygiène et la gestion des camps sont très nécessaires pour freiner l’épidémie, mais ils sont souvent limités par les ressources disponibles et les défis logistiques auxquels sont confrontées les organisations humanitaires sur le terrain.

Et donc, la forte densité de population dans les camps de déplacés de Nyiragongo, combinée à des conditions sanitaires précaires, est un facteur déterminant de l’augmentation des cas de variole du singe dans la région.
Les mesures d’hygiène et de prévention doivent être renforcées de manière significative pour limiter la propagation de cette maladie et améliorer les conditions de vie des personnes déplacées.

Irenge S.

You may also like

Leave a Comment

A Propos

Nous sommes un Média centré sur les actualité politique, économique, culturelle, sportive et la promotion des artistes.

Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Are you sure want to cancel subscription?
-
00:00
00:00
Update Required Flash plugin
-
00:00
00:00