Le plan de réponse contre la variole du singe (Mpox) dans la province du Nord-Kivu, située à l’Est de la République Démocratique du Congo, a été officiellement approuvé mercredi au sein du gouvernorat provincial à Goma par les différents acteurs œuvrant dans le domaine de la santé, selon les informations recueillies par l’ACP auprès de sources officielles.
Cela fait environ trois mois que la variole du singe a émergé dans cette région du Nord-Kivu. À ce jour, à la 36ème semaine, plus de 200 cas confirmés ont été enregistrés, comme l’a précisé Prisca Luanda, principale conseillère du gouverneur militaire. Ce plan stratégique repose sur plusieurs mesures clés, telles que l’organisation de trois rencontres hebdomadaires et le renforcement de la surveillance dans des lieux stratégiques tels que les établissements scolaires, les camps de réfugiés ainsi que les points d’entrée importants, y compris les ports, l’aéroport et les frontières
L’épidémie s’est déjà propagée dans huit zones de santé sur les trente-quatre que compte la province du Nord-Kivu, avec un total de 234 cas confirmés à ce jour. Les autorités sanitaires locales mettent tout en œuvre pour contenir la propagation de la maladie, en travaillant de concert avec divers partenaires internationaux et organisations non gouvernementales (ONG) actives sur le terrain.
Ce plan d’action vise également à sensibiliser les populations locales sur les symptômes et les modes de transmission de la variole du singe, tout en renforçant les capacités des personnels médicaux pour une meilleure prise en charge des cas. Des efforts sont également déployés pour surveiller de près les zones à forte densité de population, telles que les marchés, les places publiques, et les quartiers résidentiels, où le risque de transmission est plus élevé.
Face à l’ampleur de la situation, les autorités appellent à une coopération accrue des communautés locales et des autorités sanitaires afin de maîtriser la flambée épidémique. Des dispositifs de sensibilisation et de prévention sont également mis en place pour encourager la population à adopter des **mesures d’hygiène** rigoureuses, comme le lavage fréquent des mains et l’évitement des contacts avec les animaux potentiellement porteurs du virus.
La situation reste sous haute surveillance et des efforts constants sont déployés pour enrayer la progression de la maladie.
Serge IRENGE