Des cercueils à perte de vue au stade de l’Unité à Goma. Plus de 200 morts ont été exhibés dans une cérémonie officielle de deuil collectif ayant trait au génocide congolais dans l’est de la RDC.
Ces personnes ont tous perdu la vie dans des circonstances divergentes aux alentours de la ville de Goma où ils habitent en camps de déplacés depuis le début de l’agression Rwandaise via ses supplétifs du M23 qui fait rage au nord Kivu depuis maintenant deux.
Famine et maladies sont les principales causes officielles de la mort de tous ces citoyens congolais. Accompagnés d’une foule immense, composée de leurs membres de famille et autres habitants de la ville de Goma, ces cops ont été mis en terre au cimetière du Genocost se trouvant dans le territoire de nyiragongo au village Kibati où d’autres morts ont été enterré au mois de mai dernier.
Ici, l’émotion est grande. Certaines personnes prise par le chagrin perdent même conscience en voyant leurs concitoyens allongés dans ce cercueil issu d’une mort injuste, sont acheminés dans des structure sanitaire pour des réanimations.
« Ça fait presque deux mois qu’on nous avait interdit d’enterrer nos déplacés qui mourraient dans les camps, d’ailleurs il y a d’autres qui sont gardés et ne seront pas enterré aujourd’hui, je crois bien 50 personne » a témoigné une source ayant requis l’anonymat.
Présent lors de cette cérémonie, le gouverneur de la province du Nord Kivu, dans allocution a exprimé son regret quant à l’implication des fils et filles du terroir dans cette guerre au côté ennemi.
« La RDC en générale et la province du Nord Kivu en particulier a le regret de voir ses jeunes être manipulé et instrumentalisé par l’ennemi pour déstabiliser leur concitoyen dans cette guerre injuste dont nous subissons. » a t-il indiqué avant d’exprimer ses condoléances aux familles touchées par cette tragédie.
Notons que cette cérémonie a connu la participation de la ministre des droits humains, les chefs des confessions religieuses, chef coutumiers, conseillers communaux, représentants des ONG, et bien d’autres personnalité.
Jospin Chishugi