Depuis la publication du Protocole de Maputo dans le journal officiel, la République Démocratique du Congo a réalisé des avancées notables en matière d’accès à l’avortement dans le respect de certaines conditions.
Ces progrès ont été mis en avant lors d’un entretien dimanche, en marge de la journée internationale de la dépénalisation de l’avortement, célébrée le 28 septembre.
Parmi les réalisations importantes, on note la validation par le ministère de la Santé de la RDC de la stratégie générale de communication sur les soins complets d’avortement centrés sur la femme.
Le système judiciaire s’est également engagé dans l’implémentation de l’article 14 du Protocole de Maputo.
Des étapes importantes ont été franchies grâce à la collaboration entre les différentes institutions, telles que le secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature et la Cour constitutionnelle.
De plus, un module de formation pour les magistrats a été mis en place, tandis que la disponibilité de médicaments, de nouvelles technologies et la formation des sages-femmes ont contribué à offrir des soins de qualité, changeant ainsi la donne.
Serge IRENGE