Les députés nationaux validés par la Cour constitutionnelle et puis invalidés par la même Cour lors des contentieux électoraux de 2018 réclament leurs indemnités.
L’une des victimes, Prince Mundenga qui a été élu député national en ville de Goma puis invalidé par la Cour constitutionnelle monte au créneau et exige que les compromis soient respectés par les concernés.
Se confiant à labeur.info qui nous livre l’info Prince Mundenga personne vivant avec handicap de son état, souhaite voir le gouvernement congolais et la chambre basse du parlement « accélérer des mesures » pour le paiement de ses « indemnités » le plus tôt possible comme l’avait exigé aussi le comité des droits de l’homme des Nations-Unies qui avait traité ledit dossier.
Dans ses démarches, Prince Mundenga indique avoir rencontré des organisations internationales des personnes vivant avec handicap qui l’ont promis de l’accompagner jusqu’au bout.
Un dossier que l’Association Congolaise pour l’accès à la justice, ACAJ en sigle, veut voir être pris au sérieux par le gouvernement congolais et les autres services concernés.
« En effet, le 30 octobre 2023, le comité des droits de l’homme des Nations unies (Genève) avait, dans l’affaire numéro CCPR/C /139/D/3658/2019 ayant opposé les députés Prince Mundenga et consort validés par la Cour constitutionnelle et invalidés abusivement par la même Cour, constaté que la RDC avait par la deuxième décision de la Cour constitutionnelle violée les droits leur garantis par l’article 14 (paragraphe 1) du pacte international relatif aux droits civils et politiques et par conséquent demande à la RDC de les indemniser adéquatement pour les préjudices matériels et non matériels qu’ils ont soufferts », a fait savoir l’ACAJ.
Signalons que l’honorable honoraire Prince Mundenga ne veut pas user de la force comme les autres l’ont fait, il veut que le gouvernement puisse prendre ses responsabilités et connaître que lui aussi est victime comme tant d’autres et qu’il plaide pour une cause noble et vraie
Pour rappel,16 députés nationaux se sont vus invalidés par la Cour constitutionnelle aux contentieux électoraux de 2018, après avoir siégé à l’Assemblée nationale.
Jason kabera/Zion-new/labeur.info