Dans son allocution de clôture des États généraux de la Justice, le Président Félix Tshisekedi a notamment appelé à « une justice qui protège les droits de tous, à la révision des cadres législatifs sur la justice, à la formation continue pour les magistrats, à la lutte acharnée contre la corruption et aux décisions de justice rendues dans les délais légaux. »
Initiateur de ces travaux, le ministre d’État chargé de la Justice, Constant Mutamba, a présenté quelques options pour repenser le système judiciaire congolais. Il a entre autres évoqué « la révocation des magistrats et greffiers véreux, la radiation à vie des avocats coupables de graves fautes professionnelles et le remplacement du Conseil supérieur de la magistrature par le celui de la Justice. »
3 500 délégués puisés dans tous les secteurs de la vie nationale ont pris part à ces assises organisées sous le thème : « Pourquoi la justice congolaise est-elle qualifiée de malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? »