Libre Afrique relie, un média européen relié cette convocation à la récente condamnation à mort, le vendredi 13 septembre, de l’expert belge, Jean Jacques Wondo, au terme du procès de la tentative de coup d’état raté du 29 mai dernier en République démocratique du Congo.
Le Vendredi 13 septembre en fin de journée, le verdict avait tombé dans le procès pour tentative de coup d’État du 29 mai dernier en République démocratique du Congo. Pour rappel, à l’issue de ce procès, 37 prévenus dont le Belge Jean Jacques Wondo et trois Américains ont été commandés à mort.
Jean-Jacques Wondo, l’expert militaire belge débarqué à Kinshasa à l’invitation des plus hautes autorités en février 2024 pour “humaniser” les services de renseignement, est condamné à mort et considéré comme le “cerveau” de cette aventure bancale.
D’après cet article paru ce lundi 16 septembre, le ministère belge des Affaires étrangères, sous la plume du porte-parole David Jordaens, s’est dit surpris de cette condamnation, compte tenu de peu d’éléments fournis lors du procès, et trouve particulièrement inquiétante cette sentence capitale et “particulièrement inquiétante”.
Dimanche, le Ministre des Affaires étrangères Belge, Hadja Lahbib, publiait un communiqué sur son compte X (twitter ) sur son entretien avec son homologue congolaise sur ce dossier en mettant en avant sa “vive inquiétude face à la condamnation de Jean-Jacques Wondo” et en rappelant “l’opposition absolue de la Belgique à la peine de mort” avant d’insister sur le fait que “le droit à la défense doit toujours être respecté”.
Dans la foulée notre source a appris de source officielle que l’ambassadeur de la RDC avait été convoqué ce lundi aux Affaires étrangères belges, une convocation d’ambassadeur, l’Ambassadeur Christian Ndongala Nkunku, n’est pas banal, Le message paraît être fort et clair.
Cette convocation pourrait donc avoir des conséquences sur les relations entre nos deux pays.
Noter que les ambassadeurs et ambassadrices dans un pays étrangers sont nommés par le président de la République en Conseil des ministres sur proposition du ministre des Affaires étrangères.
Cicéron Alimeti.