courbe épidémiologique de la pandémie à COVID-19 a connu une légère hausse entre fin octobre et début novembre en République démocratique du Congo (RDC), a annoncé le coordonnateur du secrétariat technique du comité multisectoriel de lutte contre la COVID-19, Jean-Jacques Muyembe, lors d’un point de presse mercredi 9 novembre à Kinshasa.
Selon le coordonnateur du secrétariat technique du comité multisectoriel de lutte contre la COVID-19, chaque jour qui passe, les laboratoires de l’Institut national de recherche Biomédicale (INRB) et les hôpitaux privés enregistrent 3 à 4 cas, pourtant désactivés par manque de cas d’hospitalisation.
Devant la presse, Dr Jean-Jacques Muyembe a déclaré :
»Il y avait une mauvaise interprétation. J’ai dit qu’il y a accalmie sur toute l’étendue du pays. Avant octobre, nous avions sans doute plus de cinq à dix cas par jour. En pleine épidémie, c’était de centaines de cas par jour. Et puis le nombre de cas diminuait petit à petit jusque fin septembre. Donc, on comptait les cas sur le bout du doigt et ça s’est resté pendant assez longtemps. Et pour nous l’espoir c’était de dire que maintenant c’est l’accalmie. Mais, nous ne savons pas que c’était la fin ».
Toutefois, Dr Muyembe appelle les Congolais à la vigilance pour faire face à cette recrudescence car, selon lui, il n’avait jamais dit que la pandémie était déjà finie comme beaucoup l’ont interprété :
»On n’a pas dit que c’était la fin de l’épidémie ou la fin de la pandémie. Je ne sais pas qui a fait cette interprétation-là. Mais je sais que chez nous il faut toujours faire attention. Donc, ne me faites pas dire des choses que je n’ai pas dit ».