La ministre de l’Environnement et du développement durable, Ève Bazaiba, a souligné l’importance de transitionner du modèle économique fossile vers celui exempt de carbone lors de son intervention. Il est nécessaire d’obtenir des financements novateurs qui prennent en considération les besoins essentiels des populations qui dépendent de ces forêts.
“La trajectoire vers une révolution verte et durable de notre modèle économique, révèle la nécessité d’opérer la transition du modèle économique fossile vers un modèle sobre en carbone. Ceci est d’autant vrai que le changement climatique a révélé l’insoutenabilité entre l’énergie carbonée et « , a déclaré Ève Bazaiba. Et d’ajouter : “Cependant, nous devons concilier le besoin de l’oxygène et le besoin du pain, qui représente la survie de nos populations qui vivent dans la forêt et des forêts. C’est-à-dire les forêts constituent leur garde à manger, leur santé, leur pharmacie, bref leur vécu quotidien. Ainsi à l’aube de la transition énergétique, la mobilisation des financements innovants devrait se focaliser sur les modes de développement économique décarboné en tenant compte des priorités et besoins de la population à la nouvelle donne du climat”.
Depuis sa création en 2002, le Partenariat pour les forêts du bassin du Congo (PFBC) regroupe un nombre croissant de membres. De nos jours, environ 126 partenaires regroupés en 7 collèges travaillent ensemble pour préserver la biodiversité, gérer de manière durable les écosystèmes forestiers du Bassin du Congo, lutter contre les changements climatiques et réduire la pauvreté en Afrique centrale dans les pays membres, en respectant le Plan de Convergence de la COMIFAC et les objectifs de développement durable 2030.