Le 20 juin est le jour de la journée internationale des réfugiés. Lors de cette occasion, Dieudonné Musagalusha, responsable du panel des experts de la société civile, suggère une réunion entre les Présidents Félix TSHISEKEDI et Paul KAGAME, sous la médiation du Président Dénis Sassou Nguesso du Congo, pour aborder la situation dramatique des personnes déracinées dans la sous-région des grands lacs.
« Aujourd’hui nous célébrons la journée des réfugiés, la situation est catastrophique au sens vrai du mot. Au point qu’il y a des millions de personnes qui sont à la fois des réfugiés et de déplacer et pour éviter que cela puisse poser des problèmes de concepts, on parle désormais des personnes déracinées. Cette situation est catastrophique qui peut arriver à n’importe qui au point où ça cause maintenant l’anéantissement de l’être humain dans ce secteur, raison pour laquelle nous comme panel des experts de la société civile, comme pacifiste n’est souscrivons pas à la théorie de belliciste mais également comme une organisation qui prône la paix, la non-violence, nous pensons qu’il faut qu’on puisse avoir un pacte sur la stabilité dans la sous-région des Grands Lacs. Pour cela, nous avons pensé qu’il faut deux acteurs majeurs qui peuvent nous aider à rétablir la paix dans cette sous-région des Grands Lacs, pour éviter cette situation catastrophique et des personnes déracinées. Nous avons décidé en tant que pacifiste en tant qu’acteur de la société civile que les deux chefs d’État notamment à celui de la République démocratique du Congo, Félix Antoine, et celui du Rwanda, Paul Kagame puissent se rencontrer sous la médiation de leur doyen Denis Sassou Nguesso pour que finalement on puisse avoir la possibilité de regarder la chose en face, pour que cette situation des personnes déracinées qui inclue les réfugiés et personnes déplacées puissent finalement être stables. Il faut donc qu’il y ait des négociations. Il faut qu’il y ait des rencontres objectivement pour rétablir la paix entre les présidents. », a déclaré Dieudonné Musagalusha Coordonnateur du Panel des expert de la société civile.
Et en ajoutant :
« Nous allons développer des mécanismes et des moyens pour pouvoir les persuader pour pouvoir solliciter l’accompagnement de tout le monde afin que cela soit vrai pour l’intérêt de la stabilité de la sous-région pour l’intérêt de la paix, pour la restauration de la dignité humaine pour la lutte contre le racisme de tout genre. Mais également pour éviter tout ce qui a comme conséquence liée à cette catastrophe des personnes déracinées qui de plus en plus font l’objet de plusieurs discriminations. L’anéantissement clair de la personne humain est en train de s’observer avec ce qu’il nous vivons dans la sous-région et il faut que ça cesse. Et la bonne manière que ça puisse cessé, c’est de pouvoir travailler pour la paix, il faut que les gens se rencontrent, Il faut que les gens se parlent. On ne peut pas continuer à faire la guerre, on ne peut pas continuer à faire tuer des gens, on ne peut pas continuer à banaliser la vie humaine. », a-t-il conclu
Environ 6 millions de personnes déplacées internes dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Tanganyika en RDC ont été enregistrées en ce début d’année 2024, selon l’agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR).
Selon le HCR, les conditions de vie des personnes déplacées en République démocratique du Congo (RDC) se dégradent de plus en plus au fur et à mesure que les ressources disponibles s’épuisent. Beaucoup de gens sont dans l’incapacité de répondre à leurs besoins essentiels sans l’aide humanitaire.
Pour la Journée Mondiale des Refugiés 2024, le sujet sélectionné est « Pour un monde qui accueille les réfugiés ».L’objectif de cette journée est de faire connaître la cause des réfugiés à travers le monde.
