Dans la province du Sud-Kivu, considérée comme l’épicentre de l’épidémie de Mpox, près de 6 000 cas ont été enregistrés depuis début 2024, selon les autorités locales. Il s’agit de plus d’un quart du nombre total d’infections enregistrées dans l’ensemble du pays.
La prise en charge des patients touchés par la maladie, reste un défi.
La RDC fait face à une recrudescence inquiétante des cas de Mpox. Endémique dans le pays, cette maladie connaît une augmentation alarmante des cas depuis plus de deux ans, touchant désormais toutes les provinces congolaises.
Cette situation met en lumière les défis sanitaires que le pays doit relever, en particulier dans les provinces les plus touchées comme le Sud-Kivu.
Pour Médecins Sans Frontières (MSF), cette peur est exacerbée par la perception erronée de la maladie dans certaines communautés, où elle est parfois associée à des pratiques mystiques ou de sorcellerie. Cette perception entrave l’adhésion aux mesures de santé publique, compliquant ainsi la lutte contre l’épidémie.
La société civile joue un rôle crucial dans la lutte contre cette épidémie, en menant quotidiennement des actions de sensibilisation pour informer les populations sur les moyens de prévention.
La province du Sud Kivu organise de dépistage de cette maladie dans différentes zones de santé.
Signalons qu’à Goma, capitale de la province voisine est presque encerclée par une rébellion armée. Dans cette ville, où des centaines de milliers de déplacés s’entassent dans des camps de fortune, la promiscuité fait craindre une propagation à grande échelle.
Le Sud-Kivu est une province de la république démocratique du Congo, elle voisine la province du Nord-Kivu au nord, le Maniema à l’ouest et le Tanganyika au sud.
À l’est, elle voisine le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie.
Cicéron Alimeti.