Le Chef de l’État de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a mis en avant l’importance de renforcer la surveillance des mouvements migratoires à travers le pays pour mieux prévenir la criminalité et assurer la sécurité des citoyens.
Cette responsabilité incombe en grande partie aux responsables des entités territoriales décentralisées et déconcentrées, qui ont pour mission de gérer et de surveiller les dynamiques migratoires dans leurs zones de compétence.
Félix Tshisekedi a insisté sur le fait que le recensement des logements et l’identification des résidents constituent des outils indispensables pour une gestion efficace des flux migratoires. Ces mesures permettent d’apporter des réponses adaptées aux défis sécuritaires croissants auxquels fait face la RDC.
En surveillant de près l’évolution démographique ainsi que les mouvements de population, les autorités locales pourront mieux anticiper les risques liés à l’urbanisation rapide, aux migrations internes ou transfrontalières, ainsi qu’à la criminalité qui peut en découler.
Le gouvernement a également souligné la nécessité d’une coopération étroite entre les autorités locales et les forces de sécurité afin de renforcer les mécanismes de contrôle et de surveillance dans les différentes régions du pays.
Cette collaboration vise à instaurer des systèmes rigoureux pour la gestion des populations, tout en veillant à ce que les résidents et les nouveaux arrivants soient correctement recensés et identifiés.
Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, a expliqué que cette initiative s’inscrit dans une série de mesures de sécurité publique que le gouvernement entend renforcer pour protéger les populations contre les menaces liées à la criminalité et aux troubles dans certaines zones du pays.
Serge IRENGE
