Mardi 3 septembre 2024, la reprise du trafic ferroviaire entre Kinshasa et Matadi a été célébrée lors d’une cérémonie significative à la Gare centrale de Kinshasa. Cette reprise, après une interruption de 18 mois, marque un tournant important pour les infrastructures de transport en République Démocratique du Congo.
L’événement s’est déroulé sous la présidence de Jean Lucien Bussa, ministre du Portefeuille. Lors de son discours, le Ministre a mis en avant les bénéfices immédiats et futurs de ce redémarrage pour l’économie nationale. Il a notamment souligné que le premier train depuis la suspension avait récemment effectué le trajet entre Kinshasa et Matadi, transportant une charge de plus de 500 tonnes de ciment. Ce retour du service ferroviaire offre un coût de transport bien inférieur à celui du transport routier, ce qui représente un avantage significatif pour les entreprises, surtout pour les secteurs qui dépendent de l’importation de matériaux lourds comme le ciment.
En parallèle à la reprise du trafic ferroviaire, une autre étape clé du développement logistique a été marquée par le départ d’un bateau transportant 2000 tonnes de marchandises. Cette opération symbolise non seulement la relance du transport maritime, mais aussi l’amélioration globale de la fluidité du commerce intérieur dans le pays. L’augmentation des capacités de transport, tant ferroviaire que maritime, est attendue pour stimuler le commerce entre les différentes régions de la RDC et pour soutenir le développement économique local.
La reprise de ces services de transport est donc un signal fort d’amélioration des infrastructures de logistique en République Démocratique du Congo. Elle devrait également contribuer à réduire les coûts de transport, améliorer l’efficacité des chaînes d’approvisionnement et faciliter l’accès aux marchés pour les producteurs et commerçants. Ces développements sont essentiels pour soutenir la croissance économique et renforcer l’intégration des régions du pays.
SERGE IRENGE