Dans le but de maquiller l’agression dont il est l’auteur contre la République démocratique du Congo, le régime rwandais multiplie les subterfuges pour maquiller son entreprise belliqueuse à des fins mercantiles. Loin de s’arrêter à la fausse thèse d’un génocide contre les Tutsis en RDC, mise à nue par le Gouvernement congolais, les autorités rwandaises se sont lancées dans une phase de revisitation de l’histoire, en essayant d’accréditer le fait que le Kivu serait une terre rwandaise amputée à leur pays par le fait colonial. Un mensonge ne s’appuyant sur aucune évidence matérielle ni historique.
Dans ses tentatives maladroites de donner du crédit à son agression, le gouvernement rwandais souhaite raviver les tensions communautaires et en tirer parti pour appliquer son plan de prédation sur les ressources naturelles de la RDC.
Aussi, le Gouvernement de la République Démocraique du Congo a-t-il souhaité faire parler les faits pour permettre à l’opinion tant nationale qu’internationale de se faire une idée claire du contexte historique de la création, de la délimitation et de la démarcation des frontières entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.
Pour cet exercice scientifique, le Professeur Tshibangu Kalala, Professeur de droit public et auteur d’un ouvrage de 920 pages traitant de la délimitation des frontières entre la RDC et ses 11 pays voisins, a exposé les faits. Dans un style académique, l’expert a, en direct de la Télévision nationale, appuyé son argumentaire en se basant sur des évidences historiques (correspondances diplomatiques entre les présidents Mobutu et Buyoya sur le sort du delta de la Ruzizi et d’autres éléments d’informations).
Aux tortionnaires de l’histoire, le Professeur Tshibangu a rappelé que la Conférence de Berlin n’a jamais consacré la délimitation des frontières de l’Afrique, renvoyant cet aspect aux négociations bilatérales entre grandes puissances, dont la question de la délimitation entre l’Afrique orientale allemande comprenant la Tanzanie, le Rwanda et le Burundi face à la RDC qui fut réglée en 1910 à Bruxelles.
La question des frontières héritées de la colonisation, a continué à créé des remous entre États, jusqu’à la proclamation de la résolution consacrant l’intangibilité des frontières issues de la colonisation des états africains en 1964. Une résolution qui se muera en Traité lors de la mutation de l’OUA en Union Africaine en 2000.
Des travaux sur terrain ont permis de poser les bornes délimitant les limites entre la RDC et le Rwanda. Ils ont été sanctionnés par un document entre le Ministre Congolais de l’Intérieur, Henry Mova Sakani et le Ministre Rwandais de la Défense, James Kabarebe.
Sur le plan du droit international, la RDC est pleinement confiante de la plénitude de ses droits territoriaux et défendra sa souveraineté sur ceux-ci.