« J’assume mon rôle de maire, chef d’une organisation, mais je reste un justiciable comme tout le monde », a réagi le maire de Grenoble après le verdict.Le Parisien : Actualités en direct et info en continuS’ABONNERFaits diversÎle-de-France & OisePSGSportsPolitiquePouvoir d’achatImmobilierEnvironnementÉconomieVie de bureauEnquêteSociétéInternationalCulture & loisirsEn régionBien mangerLe Parisien ÉtudiantNewslettersPodcastsVidéosJeux gratuitsServicesPolitiqueSoupçons de favoritisme : le maire de Grenoble Éric Piolle relaxé« J’assume mon rôle de maire, chef d’une organisation, mais je reste un justiciable comme tout le monde », a réagi le maire de Grenoble après le verdict.Eric Piolle avait été entendu dans les locaux de la police judiciaire en juin 2021. (Archives) LP/Olivier LejeuneEric Piolle avait été entendu dans les locaux de la police judiciaire en juin 2021. (Archives) LP/Olivier LejeunePar Le Parisien avec AFP Le 25 octobre 2022 à 18h32Le tribunal correctionnel de Valence (Drôme) a prononcé mardi une relaxe générale dans l’affaire de favoritisme dont était soupçonné le maire écologiste de Grenoble (Isère) pour l’attribution d’un marché public par sa ville.« Relaxe générale dans l’affaire de la Fête des Tuiles. Je tiens à souligner la qualité du débat contradictoire lors du procès. Je suis depuis le début au service de la justice. J’assume mon rôle de maire, chef d’une organisation, mais je reste un justiciable comme tout le monde », a tweeté Éric Piolle.Le délibéré a été rendu sans motivation à l’audience et les motivations seront données aux parties ultérieurement, a précisé l’avocat d’Éric Piolle, Me Thomas Fourrey.L’édile de 49 ans avait comparu avec six coprévenus fin septembre à Valence, où l’affaire avait été dépaysée, pour des accusations d’octroi d’avantages injustifiés au bénéfice de l’association « Fusées » chargée de l’organisation d’une fête populaire à Grenoble en 2015 et 2016.Le parquet n’avait pas requis de peineLors du procès fin septembre, le parquet de Valence avait épargné le maire écologiste dans ses réquisitions : « Il est le chef de l’administration, mais il manque un élément matériel, il n’y a pas de certitude qu’il a manœuvré, il n’y a pas de dissimulation », avait estimé dans ses réquisitions le procureur de la République Laurent de Caigny, sans toutefois explicitement réclamer la relaxe.