Mike Waltz, qui a été nommé conseiller à la sécurité nationale pour Donald Trump, a déclaré qu’une « forte réponse au biais antisémite de la CPI et de l’ONU à partir de janvier », date à laquelle le président élu sera investi.
La décision de la Cour pénale internationale (CPI), dont les trois magistrats ont décidé le jeudi 21 novembre d’imposer des mandats d’arrêt pour des crimes de guerre et contre l’humanité au Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et à son ancien ministre de défense Yoav Gallant, qui jouait un rôle crucial dans les relations entre les autorités américaines. D’après un représentant du Conseil de sécurité nationale, la Maison-Blanche « rejette profondément » la double accusation.
« Nous sommes profondément inquiétés par la propension du procureur à obtenir des mandats d’arrêt et les erreurs de procédure qui ont mené à ce jugement », a souligné cette source, indiquant que la Cour pénale internationale (CPI) ne possède pas le pouvoir de juger dans ce cas.
À l’instar d’Israël, les États-Unis ne reconnaissent pas le pouvoir de la Cour. Depuis plus de treize mois, l’administration Biden persiste à ne pas reconnaître les atrocités commises par l’armée israélienne dans le secteur du Gaza, notamment les bombardements sans distinction, la dégradation systématique des installations civiles et l’entrave continue du transport d’assistance humanitaire.
En mai, lorsque le procureur de la CPI, Karim Khan, sollicitait la délivrance des mandats d’arrêt, Joe Biden décrivait ce processus comme « scandaleux ».