Le candidat républicain à la vice-présidence, JD Vance, fait écho aux appels de l’ancien président Donald Trump à faire la queue et à voter, avertissant que les républicains « pourraient encore gagner ou perdre cette chose ».
Plus tôt, Trump a posté : « Républicains : nous nous en sortons TRÈS bien ! Restez en ligne. Ne les laissez pas vous émouvoir. RESTEZ EN LIGNE ET VOTEZ !
L’expert en statistiques et en sondages, qui a déterminé avec précision le gagnant de l’élection présidentielle en 2008, 2012 et 2020, estime que la bataille pour la Maison Blanche sera extrêmement intense.
Sur les 80.000 simulations effectuées par Nate Silver avec son modèle, Kamala Harris est sortie gagnante de l’élection présidentielle américaine 40 012 fois, soit 50,015 % de l’ensemble des simulations.
Le modèle de Nate Silver fait la moyenne de tous les sondages. Les sondages provenant de sources plus fiables pèsent plus lourd dans la balance. Selon cette moyenne, Harris l’emporterait avec 48,6 %, contre 47,6 % pour Trump.
En 2008, le modèle de Silver a prédit le bon résultat dans 49 des 50 États américains. Il a également prédit le bon résultat pour les élections de 2012 et de 2020. Ce n’est qu’en 2016 qu’il s’est trompé et que Donald Trump a gagné.
La candidate républicaine au Sénat de l’Arizona, Kari Lake, a tenu son dernier rassemblement de campagne, déclarant à ses partisans mardi qu’ils avaient « une chance de changer la trajectoire de ce pays et de sauver cette République ».
Faisant campagne sur les marches du palais de justice du comté de Yavapai à Prescott, en Arizona, lundi – où le sénateur américain Barry Goldwater de l’Arizona a lancé sa campagne présidentielle – Lake, une ancienne présentatrice de nouvelles télévisées opposée au représentant démocrate Ruben Gallego dans une course clé au Sénat, a soutenu que le mouvement « Make America Great Again » « n’est pas mort » et a affirmé qu’une « majorité silencieuse ».
Lake et Gallego, un vétéran des Marines qui représente le 3e district du Congrès de l’Arizona, se disputent le siège crucial au Sénat détenu par la sénatrice indépendante Kyrsten Sinema.
Lake, qui n’a pas concédé sa défaite aux élections de 2022 et a promu les fausses théories de Trump sur les élections de 2020, a déclaré qu’elle croyait en des « élections justes et honnêtes » et a affirmé : « Je crois vraiment que nos pères fondateurs n’ont jamais envisagé que nous aurions des élections si horriblement menées. »
Elle a également remercié le candidat républicain au Congrès Abe Hamadeh et a déclaré : « Quand ils nous ont fait ce qu’ils nous ont fait en 2022, et que tout le monde a couru et s’est caché, devinez qui s’est tenu à mes côtés et a dit, bon sang, nous allons nous battre – Abe Hamadeh. »
Elle a fait valoir que l’élection n’était plus « républicaine-démocrate », mais « l’américanisme contre le communisme ».
Un candidat démocrate a exprimé sa grande inquiétude face à la violence et a mobilisé une demi-douzaine de forces de l’ordre pour garantir le déroulement de ses élections.
Au sein du pays, la sécurité est accrue. Les autorités fédérales et locales disposent déjà des installations officielles dans tout Washington D.C. en prévision des prochaines élections.
Une opération d’évacuation des blessés a été menée par la police du Capitole, conduisant à l’atterrissage de trois hélicoptères devant le bâtiment.
Au cours d’entretiens avec les journalistes du média Axios, plus d’un quart des Démocrates à la Chambre des députés ont manifesté leur inquiétude concernant la possibilité d’actes violents suite aux élections.
Delia Ramirez, représentante démocrate, a exprimé sa peur des actes de violence indépendamment du sort de la présidentielle :
Si Trump gagne, lui et ses partisans violents seront enhardis. Et s’il perd, je crains qu’ils ne soient pires qu’il y a quatre ans. »
Tandis que la majorité des préoccupations des membres étaient focalisées sur le 6 janvier, certains ont également manifesté leur préoccupation concernant les jours qui suivent le 5 novembre.
Cela représente une première en 36 ans. Le Washington Post a déclaré qu’il ne donnerait son soutien à aucune des candidatures présidentielles aux États-Unis. Il avait appelé à voter contre Donald Trump lors des deux précédentes élections.
Jeff Bezos, le directeur du Washington Post et principalement d’Amazon, a pris une décision qui suscite des inquiétudes quant à la réélection potentielle de Trump.
Une décision qui a suscité la réaction d’autres médias et de célébrités du journalisme, telles que Carl Bernstein et Bob Woodward, qui comptent parmi leurs accomplissements le scandale Watergate. Les deux journalistes ont déclaré que « Donald Trump constituait un danger pour la démocratie ».
Bezos et Amazon signent de nombreux contrats lucratifs avec le Gouvernement des États-Unis.
« Jeff Bezos est à l’origine du décès de la démocratie en plein jour, comme le déclare le Washington Post dans son slogan « La démocratie meurt dans l’obscurité ».
De son côté, le New York Times titrait :
Pourquoi certains Directeurs généraux cachent-ils leur soutien à Harris ?
La réponse apparaît clairement.
Dimanche, lors d’une manifestation au Madison Square Garden de New York, le postulant républicain Donald Trump a reproché à la vice-présidente Kamala Harris de « détruire » le pays. Cette réunion a été caractérisée par des insultes adressées aux Portoricains.
Donald Trump dans un pays démocrate, New York. Dimanche 27 octobre, le candidat républicain est arrivé au célèbre Madison Square Garden en habits rouges. Il a défendu les États-Unis « détruits » par Kamala Harris lors d’une rencontre marquée par des insultes adressées aux Portoricains qui ont promptement manifesté leur réaction.
Dans la phase finale d’une campagne où le discours de l’ancien chef du gouvernement est de plus en plus autoritaire, quelques-uns ont remarqué que le choix du Madison Square Garden ne s’est fait pas par hasard.
En 1939, le Pro American Rally s’est déroulé dans la pièce, une manifestation d’extrême droite remarquable où plus de 20 000 partisans ont salué Hitler au sein de drapeaux américains et nazis.
« Vous avez détruit la nation […] » « Kamala, tu es licenciée ! Va-t’en ! » a déclaré le républicain qui comptait sur « l’arène la plus célèbre du monde » pour manifester sa popularité au centre de New York, un foyer démocrate et progressiste.
En revanche, Kamala Harris avait choisi dimanche d’organiser des petites manifestations à Philadelphie, en privilégiant les communautés noires et latinos pour obtenir le plus grand nombre possible de voix dans un des sept États contestés qui seront cruciaux pour l’élection du 5 novembre, une réussite toujours aussi incertaine.
À New York, où il est né et a fait fortune dans l’immobilier – plusieurs gratte-ciel y portent son nom –, avant d’être condamné plusieurs fois par des tribunaux civils et pénal, Donald Trump a promis de « réparer » ce que « Kamala a cassé », lors d’un meeting où, fait rare de la campagne, il a été introduit par son épouse et ancienne première dame des États-Unis Melania Trump, jusqu’ici discrète.
Des propos discriminatoires et des provocations dans le programme
Entre Elon Musk, Robert Francis Kennedy Jr, le sportif Hulk Hogan et l’ancien présentateur ultraconservateur de Fox News Tucker Carlson, un humoriste nommé Tony Hinchcliffe ont fait preuve de distinction en comparant Porto Rico, qui compte beaucoup d’habitants locaux à New York, à « une île flottante d’ordures au milieu de l’océan ».
L’équipe de campagne de la candidate démocrate, qui était dans un restaurant portoricain de Philadelphie dimanche, a rapidement critiqué la séquence sur les médias sociaux.
De nombreuses célébrités portoricaines, telles que Bad Bunny, le prince du reggaeton et Ricky Martin, ont exprimé leur soutien à Kamala Harris en diffusant des vidéos de celle-ci sur Instagram.
Donald Trump, en utilisant tous les stratagèmes pour dénigrer ses adversaires, a une fois de plus reproché à Kamala Harris d’être « incompétente » et d’avoir permis l’entrée des millions de migrants « criminels » aux États-Unis. Il a également fait la promesse de rendre le coût de la vie « de nouveau abordable en Amérique », promettant des réductions d’impôts dans un contexte où l’inflation entrave le bilan économique du régime démocrate.
Trump a aussi affirmé qu’il était désormais entouré de plus d’hommes, de fusils et d’armes qu’il n’en avait jamais vus auparavant.
Donald Trump affirme avoir été informé par des responsables du renseignement américain qu’il y aurait de graves menaces contre sa vie qui auraient été orchestrées par l’Iran.
Une grande menace.
Trump a réagi aux menaces en publiant sur ses réseaux sociaux que l’Iran représente une grande menace pour sa vie et que tous les militaires américains sont « en alerte et attentifs » à la situation.
Selon Trump
Selon Trump, l’Iran a déjà tenté de l’assassiner, mais cela n’a pas fonctionné et, selon lui, ils essaieront à nouveau.
En Floride
Il est impossible de savoir pour l’instant si les deux tentatives d’assassinat à son encontre sont liées à l’Iran, hormis le fait que Ryan Routh, le suspect de la tentative d’assassinat ratée sur son terrain de golf en Floride, aurait écrit dans un livre en appelant l’Iran à l’assassiner après la mort du général iranien Qasem Soleimani lors d’une attaque par drone ordonnée par Trump le 20 janvier 2020.
De menaces réelles
Selon un communiqué, le bureau du directeur du renseignement national a averti l’équipe de Trump de menaces réelles et spécifiques émanant du gouvernement iranien, ainsi que de tentatives d’ingérence dans le cadre d’un effort plus large visant à déstabiliser les États-Unis.
Des données sensibles
Des hackers associés au gouvernement iranien auraient également volé des données sensibles pour les transmettre à d’autres candidats et à des médias.
Fond supplémentaire
Trump a également exprimé sa gratitude pour l’approbation par le Congrès de fonds supplémentaires destinés à financer les services secrets, une mesure bipartisane qu’il a tenu à mettre en avant.
Jamais vus auparavant
Trump a affirmé qu’il était désormais entouré de plus d’hommes, de fusils et d’armes qu’il n’en avait jamais vus auparavant.
En mille morceaux
Trump a d’ailleurs lancé un avertissement sévère à l’Iran en déclarant lors d’un rassemblement en Caroline du Nord qu’il ferait sauter des villes iraniennes en mille morceaux s’il devenait président et que l’Iran poursuivait ses menaces.
Source : BIG
Depuis la fin de 2022, le milliardaire technologique Elon Musk maintient une communication régulière avec le Président russe Vladimir Poutine. C’est la rédaction du Wall Street Journal.
Cette observation est basée, selon le journal américain, sur des informations provenant du gouvernement actuel et du passé des États-Unis, d’Europe et de Russie. Poutine et Trump discuteraient fréquemment de questions géopolitiques, commerciales ainsi que personnelles. Il y a deux ans, Musk a réfuté les suppositions indiquant qu’il entretenait des relations avec Poutine. Mais il semble aujourd’hui qu’il s’agisse d’un petit mensonge de la part de l’homme le plus riche du monde. Lui qui soutient pleinement Donald Trump lors de l’élection présidentielle américaine. De son côté, Trump a d’ailleurs déclaré à plusieurs reprises qu’il inclurait le patron de SpaceX et Tesla dans son gouvernement s’il était réélu président.
La campagne présidentielle des États-Unis approche à grands pas de sa fin. Kamala Harris, actuelle Vice-présidente et démocrate, sera confrontée à l’ancien président républicain Donald Trump. Ils s’efforcent tous les deux de collecter toutes les voix possibles.
Les deux candidats sont pratiquement à égalité.
L’avenir des États-Unis s’annonce des plus serrés. En effet, avec seulement quelques points d’écart, Donald Trump et Kamala Harris demeurent pratiquement à égalité, malgré les efforts et l’intense campagne des deux candidats.
Donald Trump est favori dans les sondages.
Les derniers sondages penchent en faveur de l’homme d’affaires new-yorkais, même si Kamala Harris conserve 2 à 3 points d’avance sur Donald Trump et garde un avantage dans les États charnières, selon le magazine d’information américain Newsweek. Un état charnière est un état au vote indécis et qui peut donc changer de camp, d’un scrutin à l’autre, entre les deux partis dominants et faire basculer le résultat du vote final (selon Wikipédia).
Une progression des Républicains
À l’exception de la Géorgie, le Parti républicain a progressé dans les États charnières, selon le statisticien américain Nate Silver.
Une victoire rapide de Donald Trump, selon les maisons de jeu Fournis par The Daily Digest
Les maisons de jeu ont annoncé une victoire rapide de Donald Trump et le candidat républicain est devenu le favori des experts-comptables, selon le magazine économique américain Forbes.
La « majorité effrayée »
Donald Trump pourrait remporter une victoire écrasante grâce à une « majorité effrayée » et cela pourrait provoquer un bouleversement majeur pour les démocrates, selon un article de Douglas MacKinnon publié sur le site d’information politique The Hill.
Y a-t-il une bulle libérale ?
Il semble que l’élite libérale démocrate, soutenue par la plupart des grands médias américains, ne soit plus en phase avec la classe ouvrière. Et cette « majorité effrayée » en est la confirmation.
Qu’est-ce qu’un raz de marée électoral ?
Le concept de raz-de-marée électoral n’est pas précis, souligne le magazine d’actualité américain Newsweek, mais tout le monde s’accorde à dire qu’il s’agit en partie de dépasser les résultats électoraux escomptés.
Une élection encore une fois définie par les États charnières© Fournis par The Daily Digest
Si (et c’est un grand « si ») Donald Trump parvient à remporter la plupart des États charnières, il s’agira alors d’un raz-de-marée électoral pour les Républicains. Une fois de plus, cette élection américaine sera probablement définie par le vainqueur de ces États clés.
Il semble que la stratégie de Donald Trump porte ses fruits, car dans les États indécis, l’homme d’affaires a un léger avantage sur la vice-présidente de Joe Biden, selon le résultat des premiers votes rapportés par le journal américain The Hill.
Attendons de voir.
Ces sondages peuvent-ils être un signe avant-coureur de la défaite de Kamala Harris ? Nous le saurons le 5 novembre, car à ce jour, rien n’est encore définitif.
Si l’ancien Président républicain est élu le 5 novembre, il souhaite résoudre le conflit ukrainien de manière personnelle, en dialoguant directement avec Vladimir Poutine. « L’Europe n’est pas prête à affronter ce défi majeur », avertit Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.
Donald Trump et Vladimir Poutine seraient donc des amis aînés qui se parlent régulièrement par téléphone, jusqu’à sept fois depuis que le premier a quitté la Maison Blanche en 2021, y compris après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022. L’information a été révélée par le journaliste américain Bob Woodward dans un livre récemment publié aux États-Unis, War (« Guerre », Simon & Schuster, 448 pages, non traduit), mais l’équipe Trump n’a pas officiellement démenti cette information.
De toute façon, elle ne prévoit rien de positif pour l’avenir de l’Ukraine, dont le destin est aujourd’hui fortement lié aux résultats de l’élection présidentielle aux États-Unis, le 5 novembre.
Le candidat républicain a affirmé qu’en cas d’élection, il pourrait résoudre la crise ukrainienne en vingt-quatre heures. Personne n’est convaincu que cela soit envisageable, mais on connaît assez de choses sur sa perception de la Russie pour envisager les contours de la solution envisagée. J. D. Vance, un colistier de Trump et candidat à la vice-présidence, a d’ailleurs proposé un scénario qui signifierait que l’Ukraine resterait neutre, ce qui signifierait que Kiev ne pourrait pas rejoindre l’alliance occidentale. C’est l’une des exigences de la Russie, rappelons-le.
Il est donc nécessaire de se représenter ce que signifierait pour l’Ukraine une possible victoire de Donald Trump, le soir du 5 novembre, parfaitement réalisable à trois semaines du scrutin. Il est prêt cette fois-ci, à la différence du soir du 3 novembre 2020. Son plan concerne l’Ukraine. Il sollicitera naturellement l’arrêt de l’aide militaire américaine à Kiev. Ce n’est pas du jour au lendemain qu’elle s’arrêtera, mais une telle annonce bouleversera brusquement le paysage stratégique : les Européens ne peuvent pas compenser la perte de financement américain. La résistance de l’armée ukrainienne à l’offensive russe sera de plus en plus difficile.
Il sera possible pour Trump de suggérer à Vladimir Poutine d’entamer des négociations, dans les conditions que l’on peut facilement deviner, car les Ukrainiens seraient en position de faiblesse. En fait, pour l’Ukraine, ce seraient les négociations de la défaite.
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