Le « dialogue interactif du Sommet sur l’avenir », organisé en marge de la 79e Assemblée générale de l’ONU à New York, a porté sur les défis liés à la gouvernance des institutions de Bretton Woods, telles que la Banque mondiale et le FMI, ainsi que sur la nécessité de réformer l’architecture financière internationale.
Éve Bazaiba, ministre d’État chargée de l’environnement de la République démocratique du Congo (RDC), a participé à cette rencontre en tant que représentante du chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Selon la ministre d’État, la réforme de l’architecture financière internationale est essentielle pour établir une équité entre les pays dans le système économique mondial. Pour la RDC, il est crucial de développer des mécanismes permettant de s’éloigner progressivement de l’aide au développement et de se diriger vers des partenariats gagnant-gagnant. Elle a souligné l’importance de recourir à des fonds de crédit carbone pour financer des projets visant à l’adaptation et à l’atténuation des effets du changement climatique.
La ministre a également insisté sur l’importance d’un multilatéralisme inclusif et d’une refonte de l’architecture financière internationale qui prenne en compte les spécificités, les besoins réels et les priorités des pays bénéficiaires. Ce changement est nécessaire pour une mise en œuvre plus efficace de l’agenda du développement durable à l’horizon 2030.
Le Sommet sur l’avenir, axé sur la gouvernance mondiale et le développement durable, s’est imposé comme une plateforme de discussions dédiée à la recherche de solutions audacieuses et innovantes. Il vise à mettre en place des mécanismes internationaux qui reflètent les réalités du 21e siècle, offrant ainsi une réponse mieux adaptée aux défis globaux actuels.
La Rédaction.