La consolidation du mariage entre les civils et les services de sécurité a été au centre d’une séance de réflexion, jeudi 19 septembre 2024, entre les acteurs de la société civile, des leaders communautaires et les services de sécurité à Njiapanda dans le territoire de LUBERO.
Cette rencontre organisée par la société civile intervient deux mois après les menaces des ADF contre les habitants de la place.
KABUNGA FISTON, président de la société civile noyau Njiapanda, précise qu’une accalmie s’y observe malgré quelques cas isolés. Il met l’accent sur la collaboration civilo-militaire pour stopper ce cycle infernal dans l’axe Manguredjipa.
« Nous saluons la participation massive des habitants et la convivialité des services de sécurité qui se disent prêts à travailler avec la population civile au nom de la paix dans notre région. » Les habitants doivent collaborer avec l’armée loyaliste tout en dénonçant tout mouvement suspect auprès des services de sécurité », a indiqué Kabunga Fiston.
Pour rappel, vendredi 21 juin dernier, les combattants ADF ont attaqué le village Kyanganda situé à plus au moins 3 kilomètres de Njiapanda Centre. Sur place, une dizaine de civils perdent la vie au côté de plusieurs maisons et mots des victimes incendiées par ces rebelles.
Et le dimanche 14 juillet, ces mêmes terroristes ont traversé dans l’agglomération de Njiapanda. Lors de leur passage, ils ont réussi à tuer un homme dont le corps était découvert 1 jour après.
À noter que lors de leur traversée, ceux-ci se sont vu subir la pression de la coalition FARDC-Wazalendo sur l’axe Njiapanda-Mataba, sans que l’un d’entre eux ait tombé sur le champ de bataille.
MAUA GRACE