Le gouvernement malien a rejeté avec force un texte proposé par l’Algérie au sommet des non-alignés de Kampala, en Ouganda. Ce texte visait à redonner de la force à l’accord de paix d’Alger, signé en 2015 entre le gouvernement malien et les groupes armés.
Dans son discours, le ministre d’etat malien, Abdoulaye Maïga, a dénoncé une « ingérence » de l’Algérie dans les affaires intérieures du Mali. Il a également demandé un « retrait pur et simple » du chapitre consacré au Mali dans le projet de document final du sommet.
« Les règles et les procédures ne peuvent pas être plus importantes que la souveraineté des États membres », a déclaré M. Maïga. « Sans changement de ces règles, il y a une forte probabilité de raser la tête d’un État membre en son absence et sans son consentement, ce qui ressemble à de la sorcellerie. »