Né le 27 novembre 1939 à Jadotville, actuelle Likasi, l’ancien président de la République démocratique du Congo, Laurent-Désiré Kabila, a été tué le 16 janvier 2001 à Kinshasa.
De 1967 à 1985, Laurent-Désiré Kabila, règne en chef dans le maquis basé aux alentours de Hewa Bora dans les montagnes de l’extrême sud du Kivu.
Il contrôle le trafic de l’or et de l’ivoire et en tire des bénéfices substantiels.
Le 13 novembre 1984 et en juin 1985, les troupes de Laurent Kabila mènent des attaques dans la zone de Bora (guerres de Moba 1 et Moba 2).
En 1987, les forces armées zaïroises vont mener une offensive répressive qui va entrainer la déroute des troupes du parti de la révolution du peuple (PRP).
Laurent Kabila est perdu de vue après les affrontements de Moba 1 et Moba 2 et se réfugie au Soudan, auprès du rebelle John Garang, chef du plus important maquis soudanais.
Le chef rebelle congolais sera également aperçu à Kampala, en Ouganda, auprès de son ami Yoweri Museveni.
Cette redoutable alliance, militairement aidée par le Rwanda, l’Ouganda et l’Angola, va marcher en quelques mois du Kivu à Kinshasa.
Le 16 mai 1997, à la veille de l’entrée des troupes à Kinshasa, le président Mobutu prend la fuite. Laurent-Désiré Kabila prend le pouvoir, sans effusion de sang, le 17 mai 1997.
Il rebaptise le pays. Le Zaïre redevient le Congo et le franc congolais se substitue au nouveau Zaïre.
L’hymne national et la devise du pays sont également changés.
En 1998, l’ancien rebelle entame une gestion autocratique du pouvoir et emprisonne des opposants, dont Étienne Tshisekedi, le défunt père de l’actuel president.
En 1999, il crée le Comité du pouvoir populaire (CPP) à la suite de l’abolition de l’AFDL.
Il fonde un nouveau parlement de 300 députés en 2000 et règne en maitre jusqu’à sa mort, le 16 janvier 2001.