Trump s’acharne sur Kamala Harris à New York.

Dimanche, lors d’une manifestation au Madison Square Garden de New York, le postulant républicain Donald Trump a reproché à la vice-présidente Kamala Harris de « détruire » le pays. Cette réunion a été caractérisée par des insultes adressées aux Portoricains.

Donald Trump dans un pays démocrate, New York. Dimanche 27 octobre, le candidat républicain est arrivé au célèbre Madison Square Garden en habits rouges. Il a défendu les États-Unis « détruits » par Kamala Harris lors d’une rencontre marquée par des insultes adressées aux Portoricains qui ont promptement manifesté leur réaction.

Dans la phase finale d’une campagne où le discours de l’ancien chef du gouvernement est de plus en plus autoritaire, quelques-uns ont remarqué que le choix du Madison Square Garden ne s’est fait pas par hasard.

En 1939, le Pro American Rally s’est déroulé dans la pièce, une manifestation d’extrême droite remarquable où plus de 20 000 partisans ont salué Hitler au sein de drapeaux américains et nazis.

« Vous avez détruit la nation […] » « Kamala, tu es licenciée ! Va-t’en ! » a déclaré le républicain qui comptait sur « l’arène la plus célèbre du monde » pour manifester sa popularité au centre de New York, un foyer démocrate et progressiste.

En revanche, Kamala Harris avait choisi dimanche d’organiser des petites manifestations à Philadelphie, en privilégiant les communautés noires et latinos pour obtenir le plus grand nombre possible de voix dans un des sept États contestés qui seront cruciaux pour l’élection du 5 novembre, une réussite toujours aussi incertaine.

À New York, où il est né et a fait fortune dans l’immobilier – plusieurs gratte-ciel y portent son nom –, avant d’être condamné plusieurs fois par des tribunaux civils et pénal, Donald Trump a promis de « réparer » ce que « Kamala a cassé », lors d’un meeting où, fait rare de la campagne, il a été introduit par son épouse et ancienne première dame des États-Unis Melania Trump, jusqu’ici discrète.

Des propos discriminatoires et des provocations dans le programme

Entre Elon Musk, Robert Francis Kennedy Jr, le sportif Hulk Hogan et l’ancien présentateur ultraconservateur de Fox News Tucker Carlson, un humoriste nommé Tony Hinchcliffe ont fait preuve de distinction en comparant Porto Rico, qui compte beaucoup d’habitants locaux à New York, à « une île flottante d’ordures au milieu de l’océan ».

L’équipe de campagne de la candidate démocrate, qui était dans un restaurant portoricain de Philadelphie dimanche, a rapidement critiqué la séquence sur les médias sociaux.

De nombreuses célébrités portoricaines, telles que Bad Bunny, le prince du reggaeton et Ricky Martin, ont exprimé leur soutien à Kamala Harris en diffusant des vidéos de celle-ci sur Instagram.

Donald Trump, en utilisant tous les stratagèmes pour dénigrer ses adversaires, a une fois de plus reproché à Kamala Harris d’être « incompétente » et d’avoir permis l’entrée des millions de migrants « criminels » aux États-Unis. Il a également fait la promesse de rendre le coût de la vie « de nouveau abordable en Amérique », promettant des réductions d’impôts dans un contexte où l’inflation entrave le bilan économique du régime démocrate.

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