Président Félix Tshisekedi a rendu une visite de courtoisie ce samedi 15 septembre 2024 à Kinshasa ; à Léon Kengo wa Dondo, ancien Président du Sénat de la République démocratique du Congo (RDC) de 2007 à 2018 et figure emblématique de la politique congolaise.
Le chef de l’État et son hôte ont eu un entretien convivial et chaleureux, abordant tous les secteurs de la vie en RDC, du social à la politique, rapporte la présidence de la République.
Léon Kengo wa Dondo, né le 22 mai 1935 à Libenge, est un homme politique congolais. Juriste de formation, Premier commissaire d’État puis Premier ministre du président Mobutu Sese Seko, qui dirigeait alors le Zaïre.
Pour rappel Le 12 janvier 1968, il est nommé peu après conseiller juridique et politique au Bureau du président de la République. Pur produit du président Mobutu, il a été hissé au sommet des organes de l’ex-parti-État par la seule volonté de ce dernier. Le 11 avril 1968, il quitte le cabinet du président de la République pour accéder aux hautes fonctions de procureur général près la Cour d’appel à Kinshasa. Il est promu procureur général de la République le 14 août de la même année. Il est ultérieurement ambassadeur de son pays à Bruxelles.
Kengo a été Premier ministre une première fois de 1982 à 1986, plaçant différents technocrates comme Munga Mibindo à la présidence de la SNEL.
Il a ensuite été ministre des Affaires étrangères de 1986 à 1987 et de nouveau Premier ministre de 1988 à 1990.
Kengo fut choisi comme Premier ministre en 1994 comme consensus entre Mobutu et le Parlement. Il chassa des membres de la communauté libanaise du Zaïre sur des accusations de trafic illégal de diamants pour le financement de troupes armées.
En décembre 1996, Kengo dirigea le cabinet de crise contre la rébellion. Il fut critiqué pour n’avoir pas pu arrêter l’avancée des rebelles. Il annonça sa démission en mars 1997 et abandonna son poste en avril de la même année. Un mois plus tard, le gouvernement tomba et Kabila prit le pouvoir.
En juin 2003, Kengo est accusé de blanchiment d’argent en Belgique. En novembre 2003, il rentre à Kinshasa afin « d’apporter son soutien au processus de transition », mais il est par la suite empêché de quitter le pays, à la suite de l’ouverture d’un dossier judiciaire contre lui pour des faits liés à Mobutu. Plusieurs parlementaires protestent contre cette procédure8.
En 2005, il dit renoncer à se porter candidat à l’élection présidentielle de l’an suivant.
Le 11 mai 2007, Kengo a été élu président du Sénat de la RDC, s’imposant face au candidat du parti majoritaire, Léonard She Okitundu, membre de l’AMP. Il devient de ce fait depuis le 14 mai 2007, date de son investiture, la deuxième personnalité politique de la RDC.
Selon une source digne de foi, il aurait un conflit qui opposerait l’ancien président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo à ses enfants qui l’aurait déclaré sénile.
C’est guerre d’héritage de cet ancien Premier Commissaire d’Etat et Premier ministre sous le régime du défunt Maréchal Mobutu, serait au coeur de cette affaire qui sort de l’ordinaire et qui étonne plus d’un.
Cicéron Alimeti.