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Goma: un autre cas de banditisme urbain signalé au quartier Virunga. 

by Zionews

La ville de Goma reste encore dans le joug des multiples cas de tueries, de vol, bref de l’insécurité. Elle se démène tant bien que mal à surmonter les malheurs qui frappent à sa porte depuis un bon moment et qui paraît il on trouvé une faille pour entrer en son sein. Depuis lors l’on ne cesse par ici de cier à l’aide comme ce prophète qui prêchait en plein désert.

Malgré l’espoir de voir une brèche qui mène la quiétude règne encore malgré. C’est cet espoir qui permet à le population d’affronter la situation qui lui arrive et faire face à ses peurs.

La soirée du lundi 23 septembre, un nouveau cas de braquage a été signalé dans un des quartiers populaires de la ville. La cible, comme devenue des proies faciles aux yeux des brigands, un revendeur des crédits téléphoniques.

En effet, à bord de leur moyen de déplacement favoris, soit la moto ces bandits ont tiré une balle sur le commerçant. Ils ont emporté ainsi son sac, à ce qui paraît qui contenait un somme d’argent.

Ceux ci, ont réussi à se sortir de la masse humaine qui se trouvait à cet endroit là mais l’arme utilisée pour le crime a été abandonnée sur place.

Pris de colère, les habitants de la zone qui en ont juste marre de ces actes macabres ont décidé de surpasser leur peur en lapidant l’un des voleurs qui a participé à cet acte l’incivisme.

Beaucoup s’interrogent sur l’état de la conscience des autorités et leur capacité à être réactif sur des actes comme celui-ci.

Les autorités tout aussi préoccupées par cette situation, bien que leurs mesures ( couvre feu pour la circulation des motos, limitation d’heures de travail pour les revendeurs d’unité, etc.) n’ont pas encore donné des résultats significatifs sur le court terme.

Certains pensent que ce n’est pas assez, il faut faire encore plus que ce qui a été fait, pour d’autres il faut également instaurer des patrouilles mixtes. La situation demeure quand même hors de contrôle.

Les lanceurs d’alertes attribuent cette situation à le prolifération d’armes dans la ville de Goma, d’autres parlent de la complicité du service de sécurité, la venue des milliers des déplacées internes autour de la ville, etc. Autant d’éléments qui nécessitent enquête approfondie pour remettre de l’ordre pas seulement dans la ville mais aussi dans les esprits des habitants qui ne savent à quel saint se vouer.

Jospin Chishugi

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