Les affrontements récents dans la région de Bweremana et Minova ont entraîné une série d’événements perturbateurs pour la population locale. Depuis la matinée de ce 04 septembre 2024, des combats ont éclaté dans les hauts plateaux du groupement M-Shanga, touchant notamment les zones de Ndumba, Kashingamutwe et Bitonga. Ces combats ont eu un impact direct sur les établissements scolaires de la région.
Face à la montée de la violence, les chefs d’établissement ont pris la décision de faire rentrer les élèves chez eux pour garantir leur sécurité. Cette mesure temporaire vise à protéger les enfants des dangers immédiats des affrontements en cours, suite à l’ampleur de la situation sécuritaire actuelle.
Un incident notable a été signalé : un jeune garçon a été gravement blessé à la cuisse alors qu’il cultivait son champ à Renga. L’urgence médicale a nécessité son transport vers l’Hôpital Général de Référence (HGR) de Minova, où il a été pris en charge pour recevoir les soins nécessaires. Cette blessure illustre les conséquences directes des conflits armés sur les civils et leur vie quotidienne.
Les tensions continuent de se faire sentir dans la région. Selon les informations disponibles, des détonations se sont encore entendues sur la colline de Ndumba, indiquant que la situation reste instable et que des opérations militaires sont en cours pour sécuriser la zone.
Les rebelles du M23, qui ont récemment intensifié leurs actions dans la région, ont tenté de prendre d’assaut les positions militaires. Ndoole BK, un membre de la VDP (Volontaires pour la Défense de la Patrie), a précisé que les combats se déroulaient principalement sur les collines surplombant la ville de Bweremana. Grâce à une réponse rapide et coordonnée, l’armée a réussi à repousser cette attaque, bien que les détails précis sur l’ampleur des pertes ou des dégâts ne soient pas encore disponibles.
La situation sur le terrain est encore en évolution, et les autorités locales ainsi que les forces armées continuent de surveiller de près les développements pour assurer la sécurité des habitants. Le bilan des affrontements reste inconnu, mais la priorité est de stabiliser la région et de protéger les civils contre les impacts de la violence armée.
Rédaction